beetlejuice

Synopsis

   

Beetlejuice... Beetlejuice... Beetlejuice !!! Adam et Barbara ont péri dans un accident mortel. Ayant rejoint le royaume des esprits, ils continuent de hanter leur maison de campagne. Mais voici que celle-ci est rachetée par la famille Deetz. Les astuces des fantômes pour les chasser étant inefficaces, ceux-ci font appel à Beetlejuice, un « bio-exorciseur », pour s'en débarrasser...

Source : Allociné

 

Critique

  Vidéo

Beetlejuice, fait office de maître étalon, posant les bases de l’univers visuel que Burton réutilisera et adaptera plus tard au gré des films. Beetlejuice – qui d’après Burton est une parodie de l’Exorciste - dénote complètement par rapport aux autres films de l’époque – 1988- et même encore maintenant possède un charme et un humour qui font mouche. Tim Burton bouleverse complètement les habitudes des spectateurs en inversant les rôles : les morts deviennent les héros, les vivants des intrus dont il faut à tout prix se débarrasser et les moyens pour y parvenir sont forcément complètement loufoques et hors normes. À ce titre, le film enfile les scènes cultes, évitant de justesse parfois l’écueil de l’accumulation de sketches. Ainsi, la scène du dîner où les invités sont possédés et entament un numéro decabaret malgré eux est à hurler de rire tant les comédiens sont tout bonnement excellents. De même, la séquence dans la salle d’attente des morts est culte et il devient difficile de ne pas s’esclaffer devant tant d’impertinence –la prostituée coupée en deux, les footballeurs crétins appelant tout le monde « coach »- et d’inventivité. Le rythme du film en pâtit forcément car il est difficile d’avoir un tel niveau tout du long et c’est quand Beetlejuice daigne enfin prendre en main les choses que le film verse totalement dans le délire le plus complet jusqu’au final musical entraînant. Beetlejuice se veut avant tout une comédie noire, ironique et décomplexée. Blagues graveleuses côtoient humour gore et sale, le tout dans un esprit quand même enfantin, la Burton’s touch.

Source : http://www.strange-movies.com/critique-beetlejuice.html